jeudi 26 mars 2009

Maternelle et Rased,...

Hier, le conseil départemental de l'Education nationale (CDEN) qui s'est tenu à Nîmes entre l'inspecteur d'académie, le préfet, les syndicats enseignants et les représentants de parents d'élèves a duré plus de quatre heures. Avec des dialogues forcément tendus entre les syndicats - venus pour défendre 56 ouvertures de classes non inscrites sur la liste - et les représentants du ministère. Les deux parties n'affichent pas les mêmes chiffres : quand les premiers ciblent sur une augmentation de 850 élèves pour la prochaine rentrée dans le premier degré, les seconds annonceraient la suppression de 28 postes (pour 432 élèves supplémentaires envisagés).

Les premières tendances confirmeraient la suppression des Rased, ces enseignants spécialisés dans l'aide aux enfants en difficulté, comme l'avait annoncé le ministre Xavier Darcos à l'automne. Trente-cinq postes disparaîtraient dans le Gard (un par réseau), soit un tiers des effectifs Rased.

Même scénario dans les écoles maternelles, avec des classes qui verraient leurs effectifs atteindre 29,5 élèves en moyenne, confirmant le recul de la scolarisation des toutes petites sections : en 1980, 52,7 % de la classe d'âge des deux-trois ans étaient scolarisés, 8,9 % en 2009.
Trois postes de remplaçants sont menacés, malgré le constat réalisé par l'inspection d'académie elle-même : en janvier, par manque de remplaçants, jusqu'à 200 classes sont restées sans enseignants.

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